Les premières universités enseignaient les « humanités ». On trouvait là des maîtres et des étudiants partageant les écrits des Anciens, et débattant à perte de vue tel point de philosophie ou de métaphysique. Ces mêmes philosophes furent les premiers chercheurs scientifiques, et le Siècle des lumières a vu se fondre ces deux aspects.
La science aujourd'hui règne sur l'enseignement. Dans le domaine de la médecine, il faut néanmoins qu'elle reste humaine, capable de nourrir la pensée sans l'asservir, et de favoriser toujours l'indépendance d'esprit qui est le seul gage de progrès.
Ce livre est un cours. Il est aussi, nous l'espérons, une promenade dans l'histoire du vivant, et sur les traces qu'elle laisse dans l'histoire propre de chacun. Bon voyage…