On peut chanter la gloire de Freud, le proclamer créateur d’une « révolution » (psychanalytique), se demander doctement si la psychanalyse est une science, en faire une branche de la biologie ou, au contraire, une discipline « langagière ».
Mais on peut aussi plus simplement, en dehors de tout dogmatisme psychanalytique, s’aider de l’œuvre de Freud pour réfléchir sur la jalousie, sur les amours enfantines, sur la solitude.
Cela n'empêche point, d’ailleurs, de s’interroger sur les origines du repas totémique, de chercher la vraie genèse de la « théorie sexuelle », ni même de mettre au jour certaines fantaisies de Lacan dans sa lecture de Freud.