Las de se tromper, Descartes cherche à fonder son savoir sur des bases inébranlables. Deux conditions sont alors requises : il faut qu’il y ait un sujet susceptible de connaître et que la connaissance elle-même soit possible, c’est-à-dire qu’il y ait une représentation des choses qui, pour être la meilleure, soit aussi celle qui est vraie et que quelqu’un soit justifié à dire « je sais ». En conséquence, deux principes sont nécessaires : que j’existe et que Dieu soit. Ce sont eux que mettent au jour les trois premières Méditations métaphysiques. En posant de cette manière l’assise d’une théorie de la connaissance, elles introduisent également la distinction de l’esprit et du corps et nous conduisent vers la découverte de cette volonté appréhendée comme libre arbitre par laquelle nous nous pensons aujourd’hui responsables de ce que nous croyons.