Socrate, première grande fi gure philosophique de l’histoire, fut condamné à mort par un tribunal démocratique. Comment comprendre un tel verdict ? L’accusé, pourtant un modèle de vertu, était-il coupable des faits qui lui furent reprochés ? Son apologie, c’est-à-dire sa défense, vise moins la clémence des juges que l’affirmation des droits du philosophe à suivre la vérité. Sous la plume de Platon, Socrate livre aux générations futures une leçon de sagesse à la fois théorique et pratique. Qu’importe la sentence ou la mort :l’essentiel est ailleurs.