En 1968, un jeune cinéaste réalise un film en noir et blanc, La Nuit des morts-vivants, premier volet d’une tétralogie poursuivie jusqu’en 2005.
Romero dépoussière le genre et invente, à l’heure de la guerre du Vietnam et des révoltes sociales, l’une des grandes figures du cinéma américain : le zombie.
Métaphore politique, le zombie devient le symbole d’une nation obsédée par la question de l’Autre et la définition du Mal.
Le livre répond donc à différentes questions : de quelle vision du monde les morts-vivants sont-ils dépositaires ? Quelle image critique de la société nous renvoient-ils ?