En donnant à penser que l’homme est « une bête à peine supérieure aux autres », que c’est la recherche du plaisir qui nous meut, que la mort est un invraisemblable scandale, que la guerre est infrahumaine et que les hommes se laissent mener par le bout des mots, Maupassant semble – à l’évidence – choisir son parti en philosophie.
Ce livre tend à démontrer que l’on trouve chez Maupassant des segments de philosophie, des thèmes hérités des voluptueux inquiets, des inflexions puisées dans une tradition qu’illustrèrent (bien des siècles après Anacréon et Horace) les écrivains libertins du XVIIIe siècle : Crébillon, Prévost, Laclos et le marquis de Sade.