La connaissance du vivant est une aventure partagée entre les théoriciens et ceux qui, par le monde, sur les mers ou dans les amphithéâtres bravaient difficultés, interdits et luttes entre pays. Part de rêve génératrice de pouvoir ou de perte de certitudes, construction d’automates, élaboration progressive de systèmes théoriques, tout se mêle pour cerner la vie.
Paradoxalement, on commença par étudier le mort avant de s’intéresser à l’être vivant. Quels obstacles épistémologiques fallait-il vaincre avant de voir éclater la connaissance en des secteurs spécialisés ? Quelles interrogations de morale, axées sur les moments privilégiés de la vie, limitent la tentation de pouvoir ? Science et éthique sont là étroitement mêlées.