Fondée au IIIe siècle avant notre ère, l’école stoïcienne s’est rapidement imposée comme la philosophie dominante de l’Antiquité, et notamment à Rome où elle s’harmonisait pleinement avec la rigueur et la vertu prônée par les Romains. Chose rare, le stoïcisme était répandu dans toutes les classes sociales si bien que, parmi ses grands noms, on retrouve tant un esclave (Épictète) qu’un empereur (Marc-Aurèle). Le stoïcisme a imprégné l’imaginaire populaire, de sorte que l’image qu’on se fait traditionnellement du philosophe, en tant que personne détachée des aléas de la vie, correspond en fait à l’image du stoïcien. Étudier le stoïcisme, c’est donc étudier un moment fondamental de la pensée occidentale, mais surtout s’ouvrir à une nouvelle manière de vivre. En effet, les philosophies antiques n’étaient pas seulement des constructions théoriques menant à une représentation particulière du monde, mais cette représentation devait conduire à une pratique permettant de mener une vie bonne, soulagée de toute tristesse et menée par la vertu.
Cet ouvrage présente l’essentiel de la doctrine stoïcienne, suivant la division introduite entre logique, physique et éthique. Composé de citations commentées, il se veut une introduction accessible à tous ceux désirant en apprendre plus sur cette pensée et cette pratique.