Amadis a dû s'éloigner d'Oriane, que son père, Lisuart, roi de la Grande-Bretagne, entreprend de marier à l'empereur de Rome. Le livre III ne renonce pas aux ressources ordinaires des romans de chevalerie : postures, incidents, affrontements guerriers, intrigues multiples. Mais l'ironie discrète de Montalvo trahit une prise de distance avec cet imaginaire traditionnel. Nicolas Herberay des Essarts, son traducteur, accentue le trait.