Les Divertissements de Sceaux conservent la trace du génie mondain de la duchesse du Maine, référence du goût français de la première moitié du XVIIIe siècle. Tout en appuyant une haute ambition politique, son effort culturel contribue sensiblement à façonner le passage du classicisme aux Lumières. Les différents poèmes et récits de fêtes, tout comme la synopsis des Grandes Nuits, permettent de retrouver, en partie, cette atmosphère qui fit tant rêver la génération des frères Goncourt.