À bien des égards, Mauriac et Gide parlaient la même langue. Elle fut forgée à partir d'expériences enfantines remarquablement similaires. Même faiblesse et incertitude chez les deux enfants, même terreur des turbulences de la cour d'école et même exagération de leur supposée "laideur" personnelle. Tout ceci alimenta chez eux une sensibilité à fleur de peau exprimée par le sentiment de se sentir différents des garçons de leur âge et de leur milieu.