Mérimée s'affirme ici comme le maître de la nouvelle. S'il crée des univers pittoresques nourris par son érudition, le réalisme ne saurait se limiter à une portée documentaire. Dans Carmen, il devient le cadre du déchaînement des passions, tandis que, dans La Vénus d'Ille, il favorise l'émergence du fantastique.