La Cour dresse le constat, à partir des données médicalisées, des besoins en soins de santé mentale et de psychiatrie
Les besoins en soins de santé mentale et de psychiatrie sont très divers : détresses réactionnelles, très fréquentes, troubles psychiatriques modérés ou troubles sévères. Faire correspondre à ces besoins les différents niveaux d’offre, c’est tout l’enjeu de la gradation des soins, destinée à construire pour les patients des parcours adéquats et cohérents. Cette démarche implique une définition des patientèles et la prise en compte du passage nécessaire d’un niveau à l’autre, en fonction de l’état des patients. L’analyse des données d’activité révèle des dysfonctionnements fréquents : suivi souvent défaillant après une sortie d’hospitalisation, soins à domicile peu fréquents, entrées par les urgences de patients non suivis, taux de ré hospitalisations élevés, poids relatif important des hospitalisations de longue durée inadéquates. Le rapport identifie les outils, juridiques et institutionnels, qui pourraient renforcer la cohérence des parcours et la gradation des soins.