Une symphonie littéraire pour exprimer le désarroi poignant de prisonniers de la Grande Guerre en Orient.
La Neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven a une résonance particulière au Japon. Surnommée « Daiku », elle est encore aujourd’hui très célébrée et traditionnellement jouée pour accueillir le retour de l’hiver. Elle avait été exécutée pour la première fois le 1er juin 1918, par un orchestre de prisonniers de guerre allemands capturés lors du siège de Tsingtao. C’est cette histoire que nous conte ce roman, ode à la musique classique allemande dévoilant une page méconnue de l’histoire mondiale. À travers le destin de Markus Kramer, jeune mélomane suisse engagé dans l’armée allemande et futur premier violon de l’orchestre des prisonniers, la petite histoire se mêle à la grande pour nous offrir le récit passionnant des fronts orientaux de la Grande Guerre et du parcours de l’oeuvre de Beethoven au Japon.