Il aurait pu hériter de la petite ferme de Kermatret en Sud Finistère et devenir paysan. Il s’en est fallu de peu pour qu’il revête le maillot de coureur cycliste professionnel. Il avait même envisagé de créer un élevage de poulets en Algérie. Et c’est le ciré jaune qui l’a rendu célèbre ! Son nom est passé dans le langage courant. Qui un jour ou l’autre, au champ comme sur les flots, en ville comme sur les pentes des Alpes, n’a pas porté un Cotten ? Le petit bonhomme jaune a habillé la mer, du Japon au Groenland en passant par l’Amérique du Sud. Les pêcheurs comme les pilotes des formules 1 des courses transocéaniques lui ont fait confiance. Guy Cotten s’est battu pour hisser haut le pavillon breton. Aujourd’hui, sa fille Nadine Bertholom, entourée de sa famille, sait aussi saisir les vents porteurs. Pour relever les défis, une usine d’avant-garde, éco-conçue, est sortie de terre à Trégunc. Belle promesse d’avenir.