Rosine et Robert Lefort abordent l'autisme à partir des repères cliniques que leur assure l'enseignement de Jacques Lacan. Leur clinique en vérifie l'empan. Comme des analystes ne peuvent y manquer, Rosine et Robert Lefort soutiennent cette orientation de la place qui leur est propre: confrontés à un autiste, ils prennent au sérieux son statut de sujet, c'est-à-dire d'être parlant. Ils assurent ainsi la transmission de leur expérience clinique, dont ils rendent inlassablement compte, comme en attestent leurs précédents travaux. Aucune recette, mais une formalisation qui concerne chacun, dans un style dont le souffle tient dans l'attention au détail. Associer à la lecture des cas les plus connus à celle d'auteurs parmi les plus notoires de notre culture épingle la distinction de l'autisme. Et du même mouvement le distingue de toute autre psychose, de la schizophrénie notamment.
Des mêmes auteurs, dans la collection «Champ Freudien»:
Naissance de l'Autre. Deux psychanalyses : Nadia, 13 mois, Marie-Françoise, 30 mois, 1980.
Les structures de la psychose. L'Enfant au loup et le Président, 1988.
Maryse devient une petite fille. Psychanalyse d'une enfant de 26 mois, 1995