La virilité serait vertu. Elle viserait le « parfait », fondant sur un idéal de domination masculine une des caractéristiques des sociétés occidentales. De l'Antiquité aux Lumières, une puissance a été inventée, qui désigne tout à la fois la force physique et le courage moral, imposant ses codes, ses rituels, sa formation.
Elle n'est pas figée pourtant dans une histoire immobile. La société marchande ne saurait avoir le même idéal viril que la société militaire. Le courtisan ne saurait avoir le même idéal viril que le chevalier. La cour et la ville inventent des modèles décalés. Ce sont ces différences et ces changements que retrace ce premier volume.
Sous la direction de Georges Vigarello
Avec les contributions d'Élisabeth Belmas, Christian Biet, Hervé Drévillon, Michel Delon, Bruno Dumézil, Arlette Farge, Nadeije Laneyrie-Dagen, Jean-Marie Le Gall, Rafael Mandressi, Stanis Perez, Maurice Sartre, Claude Thomasset, Jean-Paul Thuillier, Georges Vigarello.