« Il marche, Walker. C’est son nom et sa nature. »
Jeune soldat canadien de retour des champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale, Walker s’installe à New York en 1946. Hanté par la violence des combats, il peine à trouver sa place dans une Amérique où l’argent et la corruption règnent désormais en maîtres.
Il se lance alors dans une odyssée qui le conduit à San Francisco puis Los Angeles, tente de gagner sa vie en travaillant dans la presse et côtoie le monde du cinéma et du film noir qui le fascine. Mais point de salut pour cette âme perdue, condamnée à errer dans un décor qui n’est autre que le reflet de son chaos intime.
Road novel en forme de poème épique aux images puissantes, Walker est une évocation en noir et blanc de l’Amérique de l’après-guerre, une sublime parabole sur la nature du Mal.
Traduit de l’anglais (Écosse) par Josée Kamoun.