(Texte provisoire)
Intrigué par la robe rouge du cadavre retrouvé dans le Bois de La Havane, Mario Conde, l'inspecteur chargé de l'enquête, rend visite à Marqués, metteur en scène d'une pièce de Virgilio Piñera, Electra Garrigo. Homosexuel exilé dans son propre pays, vivant au milieu de livres volés dans une maison en ruine, cultivé, intelligent et ironique, Marqués lui fait découvrir un monde inconnu où chacun détient une vérité sur le mort et sur un passé que la révolution veut effacer. Peu à peu, Mario Conde perd ses certitudes dans un pays qui vit au rythme des pénuries et où, pour survivre, tout le monde doit porter un masque.
Prix Café Gijón 1997
Prix Hammett 1998
Confronté aux embûches du temps, Conde s'installe dans les ombres moites d'une Cuba fiévreuse et délétère comme une vigie fantomatique. [.] Dans un style d'une somptueuse puissance, le Cubain Leonardo Padura envoûte irrévocablement son lecteur.
Christian Gonzalez, Madame Figaro
La nostalgie pur sucre de canne.
Edouard Waintrop, Libération
Leonardo Padura est né en 1955 à La Havane, dans le quartier excentré de Mantilla, où il vit toujours. Diplômé de littérature hispano-américaine, fan de base-ball (il a même rêvé de faire carrière), il est romancier, essayiste, journaliste et auteur de scénarios pour le cinéma. Il a obtenu le prix Café Gijón en 1997, le prix Hammett en 1998 et 1999 ainsi que le Prix des Amériques Insulaires en 2002. Il a reçu le prix Raymond Chandler 2009 pour l'ensemble de son ouvre, ainsi que le prix Roger Caillois en 2011, le Prix national de littérature cubain en 2012 et le prix Princesse des Asturies en 2015. Il est l'auteur, entre autres, d'une tétralogie intitulée Les Quatre Saisons qui est publiée dans une quinzaine de pays. Ses deux derniers romans, L'Homme qui aimait les chiens (2011) et surtout Hérétiques (2014) ont démontré qu'il fait partie des grands noms de la littérature mondiale.