Traduit de l'hébreu par Michel Eckhard Elial
« Et parfois, vous rencontrez quelqu’un pour la première fois et vous sentez instinctivement qu’il est la source du malheur indispensable à votre existence… Et vous êtes lié à cette
personne comme son ombre. »
La passion qui unit Rudolf Gurdweil, un écrivain juif sans le sou, et Thea von Takow, une baronne autrichienne désargentée, se transforme après leurs noces en un piège. Thea le trompe, le tourmente, le raille en permanence. Peu importe. Car Gurdweil ne cherche pas à s’évader de cette vie pourtant devenue impossible.
Dans Vienne où plane l’ombre de la catastrophe à venir, le jeune homme traîne son désarroi et son amertume de café en café. La Vie conjugale relève d’un projet littéraire surprenant : celui d’écrire en hébreu un roman européen comme s’il était traduit de l’allemand. Il est l’unique roman publié du vivant de son auteur.