Traduit de l'anglais (États-Unis) par Stéphane Roques.
Gary Shteyngart, l’auteur facétieux de Super triste histoire d’amour, a d'abord été le petit Igor, frêle garçon juif et asthmatique, courant gaiement autour de son premier amour, Vladimir… qui n'est autre que l’immense statue de Lénine à Leningrad.
Quand Igor quitte la Russie pour New York, c'est une nouvelle vie qui commence, celle d'un fils d'émigrés dépassé par les ambitions de ses parents, qui le rêvent avocat et le rebaptisent Gary, parce que ce « bon à rien » a « déjà assez d'emmerdes comme ça ».
Dans ses hilarants mémoires Gary Shteyngart nous dévoile tout, du cocktail détonant de son éducation russo-américaine à ses déconvenues amoureuses. Mais ce disciple littéraire de Groucho Marx et de Woody Allen a plus d’un tour dans son sac. Ses « Mémoires » s’imposent d’emblée comme un chef-d’œuvre de l’humour juif, et une formidable leçon de vie.