Israël, janvier 1991. Une attaque de l’Irak à l’arme chimique est redoutée, la guerre du golfe est imminente.
Constance Kahn, une jeune Française, a choisi de s’installer à Jérusalem pour écrire son mémoire sur Flavius Josèphe. Elle partage sa vie avec Nathanaël, un peintre révolté et imprévisible, travaille dans une boutique bio, a pour amie Tamar, étudiante comme elle en histoire antique, et sur le point d’accoucher. Dans quinze jours tout ce monde aura peut-être disparu.
Lorsque les sirènes retentissent, Constance maîtrise de moins en moins le chaos émotionnel qui l’envahit, mêlant les traumatismes du passé aux angoisses du présent.
En retard pour la guerre est un roman à l’écriture sensible et retenue. Sa vitalité et son réalisme rappellent le ton de certains jeunes cinéastes israéliens contemporains.