« Bernie Gunther, rusé, subversif, sardonique et extrêmement drôle
à l’occasion, illumine ce roman dur et stoïque. »
Lee Child
1956. À peine remis des émotions des Pièges de l’exil, Bernie Gunther doit s’enfuir pour sauver sa peau : le marché que lui impose Erich Mielke, numéro deux de la Stasi, est inacceptable. Du cap Ferrat à Sarrebrück, sa cavale héroïque sera semée d’embuches.
1939. Parallèlement, selon une de ces constructions virtuoses dont il a le secret, Philip Kerr nous emmène à Berchtesgaden, où Hitler est attendu pour son cinquantième anniversaire. Quand un ingénieur est assassiné sur la terrasse du Berghof, le nid d’aigle du Führer, c’est la panique : jamais au grand jamais ce sacrilège ne doit être rendu public.
Sommé par le général Heydrich de découvrir, et dans la plus absolue discrétion, le coupable, Bernie Gunther ne dispose que d’une semaine pour réussir. Or personne ne semble disposé à l’aider : Martin Bormann règne en tyran à Berchtesgaden – du moins tant que le tyran suprême n’est pas là – et s’y livre à maints trafics lucratifs alimentés par un réseau bien organisé. Et parmi les proches de Hitler en Bavière nombreux sont ceux qui ont des choses à cacher : ils feront tout pour que l’enquête échoue. Plus Gunther approchera de la vérité, plus sa vie sera menacée.
Philip Kerr est né en 1956 à Édimbourg. Il a étudié le droit à l’université de Birmingham et la philosophie en Allemagne. Auteur de plus de trente livres acclamés dans le monde entier, il a reçu l’Ellis Peters Historical Dagger de la Crime Writers’ Association en 2009 et de nombreux autres prix. Il partage son temps entre Londres et les Cornouailles.
Traduit de l’anglais par Jean Esch