Traduit du russe par Bernard Kreise
« Ils avaient parlé des Beatles, du groupe Rouki Vverkh !, de Pélévine et de Tokareva, d’Internet, des chiens, des sexes, du cosmos, de leur enfance et de leurs amis, de la famille, de la vodka, du groupe avec lequel Anton venait tout juste de commencer à jouer. Ce fut la nuit la plus bouleversante de leur vie. »
Ils ou elles s’appellent Anton, Liapa, Macha, Oleg, Svietka, Kostia, Volkova. Ils ont 20 ans à Saint-Petersbourg. Dans une Russie en pleine anarchie, les enfants du désordre jouent à cache-cache. Ils protègent leurs amours d’un monde qui ne les aime pas, et inventent des chansons trop simples pour leurs vies déjà compliquées.
Irina trace leurs portraits, comme on dessine à la craie sur le trottoir : des images violentes et crues, d’une incroyable justesse.