Quelque part près de Vukovar, Nico pénètre par erreur dans un village en ruine. Dans une maison, un garçon de son âge agonise. Nico recueille ses dernières paroles. Il s’appelle Josué, et devient le fil conducteur d’un périple insolite qui le mène au cœur d’un « paysage après la bataille » – ou plutôt entre deux batailles. Car toute la singularité du livre de Jean Hatzfeld tient dans ce pari : écrire non pas le roman de la guerre, mais le roman des « blancs » de la guerre. Le roman de l’attente.
« Il y a, dans le roman de cet homme qui a vu le pire, l’énigme d’une vraie douceur. » Marc Lambron, Le Point.
« Un livre de fascination et de rage, de douceur et de violence : un très beau livre. » André Rollin, Le Canard Enchaîné.