Officiellement, Victor est étudiant aux Beaux-Arts. En fait, il vit dans un autre monde, une contrée intérieure peuplée de doubles et de confidents imaginaires.
Quand il ne manie pas le fusain ou le pinceau, Victor traîne dans les cafés, discute jusqu'au petit matin, s'agite, fume des pétards (nous sommes à la fin des années 60, en province).
Mais ses vraies préoccupations concernent les monstres secrets qui l'habitent, l'accompagnent, et parfois le persécutent au point de l'empêcher de vivre.
Plus qu'un roman d'apprentissage, ce livre est la découverte d'un « monde selon Victor » où le trivial et le merveilleux, le possible et l'impossible seraient miraculeusement réconciliés.