Le Nez : Revue internationale et anglo-juive, Belles-Lettres, Culture, Religion, Sionisme, Arts (y compris Ballet).
Quand Natasha est nommée rédactrice en chef de cette revue, elle croit sa carrière assurée. Ayant fui son Amérique natale et des parents farfelus – un couple de cinéastes gauchistes spécialisés dans le porno soft expérimental –, elle vit à Londres avec son mari et sa fille. Sa rencontre avec les administrateurs du Nez est le point de départ d’une comédie digne de Mel Brooks.
Les choses se compliquent lorsqu’elle découvre simultanément la véritable identité de Franz Held, fondateur de la revue, la présence d’un réseau terroriste international à Londres, et que s’ouvre le procès d’une ancienne cinéaste nazie. L’Histoire réapparaît sous son jour le plus sombre, et Natasha, détective amateur, est confrontée à une vérité qu’elle aurait peut-être préféré ignorer.
On retrouve dans Le Nez ce qui faisait le charme d’Elena Lappin dans La Marche nuptiale : son humour dévastateur, son mépris total des conventions et son goût pour le mélange des genres. Bref, un culot monstre.
Traduit de l'anglais par Agnès Desarthe.