Que reste-t-il d'une enfance ?
Un livre d'images, une collection d'objets que la mémoire classe, déclasse, ajoute ou soustrait : refrains idiots, 2 CV vertes, noms de professeurs ou d'amoureux, cartes postales, babioles usées comme des galets par cet interminable jeu de Kim.
À moins qu'il ne s'agisse, ici, d'une sorte d'exercice spirituel dont l'enfance serait le prétexte. D'une quête obstinée de la vérité concernant les seuls événements de ce récit : la mort d'une mère et la naissance du désir.