« Je m'en tiendrai pourtant à ce récit légendaire de notre jeunesse, où tout est vrai sans avoir besoin d'être réel. »
Au volant de la Volvo qu'il a « empruntée » au directeur du centre où il effectue sa scolarité (très surveillée), Tom fonce vers le sud. Sa destination : un château, une fête « ça va être dément », lui a dit son copain Jean-Hubert. Conduite sportive, sono à fond, rêveries autour d'écrivains culte et de personnages de roman…
À l'évidence, nous sommes en présence d'un détournement sauvage de tous les clichés concernant le thème de l'adieu à l'adolescence, du Grand Meaulnes à Rusty James, en passant par les sitcom et les chansons qu'on entend à la radio.
Ce qui se joue ici, c'est la littérature même, lorsque, atteignant sa vitesse de libération, elle propulse l'auteur – et nous avec lui – au cœur de la vie.