« La mer, depuis mon enfance, est pour moi un spectacle envoûtant et fascinant, aussi, si je regarde ailleurs que sur la mer, j’ai la sensation de perdre mon temps. Derrière mon appareil photo, les jours de tempête, je deviens courageux voire inconscient. Plus rien ne peut retenir mon esprit dès que des alarmes m’informent d’un coup de vent dans les 24-48 heures. Plus de rendez-vous ni de réunion. Une seule obsession : tout faire pour être au rendez-vous avec la nature. À la bonne heure et au bon endroit, c’est l’unique formule pour témoigner de la violence des éléments. »
L’appellation « tempête » doit être réservée aux conditions exceptionnelles, seulement à partir de 90-100 kilomètres/heure de vent régulier sur 10 minutes, quand la mer devient blanche et que les vagues déferlent en rouleaux, soit une force 10 sur l’échelle de Beaufort (utilisée dans les milieux maritimes, cette échelle de mesure comporte 13 degrés de 0 à 12, suivant la vitesse moyenne du vent).