L’art de l’insulte
Après le succès de L’Art d’être heureux (« Points Essais », 2013), Franco Volpi propose cette fois une anthologie thématique de la pratique de l’insulte, dont Schopenhauer le misanthrope était fervent défenseur dans ses écrits, mais aussi pratiquant assidu : « Que de fois m’a étonné l’intelligence de mon chien, mais sa bêtise aussi ; il en a été de même avec le genre humain. »
Il en résulte ce petit ouvrage, qu’on pourrait considérer comme « posthume », où l’on voit le pire de Schopenhauer – comme ses idées sur les femmes (« La femme, de par sa nature, est destinée à obéir ») – et plus d’une fois le meilleur, le Schopenhauer dérangeant, en pleine forme, cocasse, fin observateur des mœurs de son temps, sans oublier l’écrivain de talent.
Arthur Schopenhauer (1788-1860)
Connu surtout pour sa critique radicale de l’idéalisme allemand, sa réputation de penseur original tient à son principal ouvrage, Le Monde comme volonté et comme représentation, qui a influencé nombre d’écrivains et de philosophes des XIXe et XXe siècles.
Textes réunis et présentés par Franco Volpi
Traduit de l’allemand par Éliane Kaufholz-Messmer