En France, une femme est tuée tous les deux jours par son conjoint. Dans le monde, toute une population d’enfants est soumise aux travaux forcés et aux pratiques sexuelles. La psychanalyse peut-elle, sans être moralisatrice ni idéologique, se mêler de savoir à quoi tient que des hommes en disqualifient d’autres, les maltraitent psychiquement et physiquement ?
Comment la psychanalyse traite-t-elle les désirs de meurtre, les représentations sadiques et leurs pulsions ? Quelle prétention n'est pas la sienne de croire participer, si peu que ce soit, au traitement de la crise de la Raison, ou des Lumières en voie d’extinction, alors qu’elle-même n’est pas assurée de ses propres moments lumineux : naissent-ils d’un traitement « bon » et maîtrisé des effets et des formations de l’inconscient, ou au contraire des obstacles sur le chemin de cette maîtrise ?