« Ils se donnaient le mot et depuis peu ce mot était amour, c’est l’homme qui avait jeté le premier ce mot provocant sur l’écran, qui disait l’aimer, tandis qu’elle ouvrait de grands yeux. Pour elle, le mot amour n’avait pas de sens en tant que nom commun, ça devait être un nom propre, le nom toujours de quelqu’un. Et plus encore amour était un verbe qui se conjuguait en actes. De nouveau, Béa était promise à la totalité du temps : le passé, le présent et l’espoir. »
Emportée par son désir, Béatrice va rejoindre un inconnu. Pour la première fois depuis longtemps, elle est vivante.
L’Accomplissement de l’amour reprend avec brio le titre et le thème d’une nouvelle de Musil pour explorer « dans un autre millénaire » d’autres façons d’aimer, et peut-être de se retrouver.