Amélie écrit, Garance peint, Élise chante, Rose-Aymée est modèle. Toutes les quatre partagent un appartement à Montparnasse. La Commune de Paris vient à peine de se terminer –nous sommes en 1873– et le monde de demain s’annonce déjà.
Ce troisième tome nous fait découvrir le passé de Rose-Aymée, la prostitution et ses liens avec les mouvements féministes de l'époque. Garance, quant à elle, est toujours indécise sur la direction à donner à sa peinture, mais finit par faire du nu masculin. Le père d'Élise n'a pas été tué lors de l'attentat et, à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, il se remet à la peinture. Amélie, enfin, se découvre féministe et renoue avec la littérature.
Avec ses couleurs flamboyantes, ses dialogues impertinents et sa sensualité, Les Filles de Montparnasse est une somptueuse tétralogie en Technicolor dont Nadja nous offre ici le troisième volume.