A l’heure des incertitudes de la mondialisation économique, le pessimisme un peu désabusé qu’il est de bon ton d’afficher à propos des droits de l’homme nous laisse littéralement déboussolés.
Comment éviter à la fois l’uniformisation hégémonique et l’affrontement des particularismes ? Sans doute en apprenant à réconcilier l’économie et les droits de l’homme pour inventer un droit commun réellement pluraliste.
Sur une planète en proie aux tensions qui mettent en cause l’universalisme des droits de l’homme pour inventer un droit commun réellement pluraliste.
Sur une planète en proie aux tensions qui mettent en cause l’universalisme des droits de l’homme, une telle mondialisation du droit est-elle pratiquement possible ?
Est-elle juridiquement raisonnable, alors que la prolifération des normes et le brouillage des repères donnent plutôt l’image d’un inquiétant désordre normatif ?
Enfin, est-elle éthiquement souhaitable, alors que le respect des valeurs démocratiques n’est nullement garanti par le fonctionnement présent des institutions internationales ?
Relever ces trois défis permettrait de construire un droit commun de l’humanité pour la première fois dans l’histoire.