L’exil loin de la Turquie natale et la passion des femmes : tels sont les deux points communs des héros de ces récits. C’est dans la tendresse des femmes aimées, dans la violence du désir, dans le plaisir, dans la détresse des abandons, dans la lumière d’une passion qui commence qu’ils revivent les bonheurs qu’on leur a arraché et les violences qu’ils ont subies.
Les femmes sont l’Orient éternel de Nedim Gürsel.
L’amour, c’est faire prisonnier l’autre, ses dit-il.
Ou alors, c’est se rendre, songe-t-il dans un ultime élan.
N. G.