C’est l’été. La sœur de Philippe, le narrateur, meurt subitement. On l’enterre. Il y a la mère, et Marie, la petite sœur collégienne. Et l’oncle Paul, ami de Duval, le médecin qui leur prête sa belle propriété au bord du lac. La vie reprend ses droits. Philippe noue une relation avec une jeune collègue de travail, il passe du bon temps avec son meilleur ami, Basile. Tout semble paisible. Mais en fait, non. On ressent dès les premières pages un malaise. Quelle relation Philippe entretenait-il avec sa sœur ? De quelle maladie celle-ci était-elle atteinte ? Pourquoi le narrateur s’adresse-t-il à Marie dans ce qui ressemble à une longue confession, une dernière tentative pour renouer les fils du destin ? L’étrangeté des situations grandit au fil d’un récit entrecoupé de magnifiques descriptions des paysages français, dans une traversée du territoire vers le Sud et l’Espagne, en camionnette, comme une fuite sans espoir.