Elle a vingt ans à New Delhi. Elle n’a ni père (parti vivre à Singapour), ni mère (décédée), ni repères. Sa tante, chez qui elle vit, cherche à la marier. Elle brûle d’une énergie qui n’a nulle part où aller, alors elle se plie aux conventions et garde ses pensées pour elle-même.
Un jour, dans un café, il la dévisage. Plus âgé, il semble venir d’ailleurs. Il est laid, et pourtant tout chez lui attire la jeune fille.
Il l’initiera au sexe, à l’alcool, aux drogues ; aux plaisirs du corps et à la noirceur de l’âme. Elle bravera les interdits et découvrira avec lui un New Delhi sensuel et dangereux où se côtoient la richesse et la putrescence, le profane et le sacré, et où pulse une rage de vivre que rien n’arrête.
Portrait de l'Inde moderne, spirale d’amour et de destruction virtuose, Un mauvais garçon vibre de désir et de révolte, jusqu’à l’incandescence.
Traduit de l’anglais (Inde) par Michèle Albaret-Maatsch
Deepti Kapoor a grandi en Inde du Nord. Elle s’est installée à New Delhi en 1997 pour y étudier le journalisme et la psychologie. Pendant une dizaine d’années, en tant que journaliste, elle a sillonné la ville et recueilli ses histoires. Elle vit maintenant à Goa. Un mauvais garçon est son premier roman.
Michèle Albaret-Maatsch traduit des auteurs contemporains, dont John Banville (prix Zepter 2007), Margaret Atwood, Dinaw Mengestu, Armistead Maupin, mais elle a également traduit Mary Wesley et James Baldwin. Elle est lauréate du prix Maurice-Edgar Coindreau 1998 pour Attrape-Flèche, Mississipi de Lewis Nordan (Rivages).
« Le meilleur premier roman de l’année. Vous êtes fan de L’Amant de Marguerite Duras ? Alors jetez-vous sur le livre de Deepti Kapoor. » — Vogue
« Un roman qui se lit d’un souffle, une narratrice qui vous tient de bout en bout aux aguets. » — The New York Times Book Review
« Une écriture d’une puissance telle qu’elle résonnera longtemps en vous. » — The Wall Street Journal