Mount Terminus : un promontoire rocheux aux confins du désert mojave en Californie. À son sommet, une villa bâtie aux temps des conquêtes espagnoles dont les dédales regorgent de mystères. Délimitant la propriété, d’extraordinaires jardins à la végétation luxuriante. Au-delà, rien. Une plaine balayée par les vents qui se jette dans l’océan Pacifique.
C’est là, au tout début du XXe siècle, que viennent s’installer Jacob Rosenbloom et son jeune fils Bloom. Jacob, inventeur de génie, a conçu pour Thomas Edison le mécanisme du premier projecteur d’images en mouvement — et le cinéma est né. Pourquoi, malgré la fortune, père et fils ont-ils dû fuir la côte est ?
Frères maudits, femmes fatales, barons du crime, artistes visionnaires, businessmen ivres de pouvoir et scientifiques éclairés : autant de destins qui se croisent dans cette magistrale épopée et qui participent, à travers l’invention du cinéma, la création de Los Angeles et l’essor d’Hollywood, de la grandeur et décadence d’une Californie en marche vers son destin.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Bernard HŒPFFNER
« D’une inventivité infinie. » — The Washington Post
« Éblouissant. On sait dès la première page qu’on a entre les mains un roman unique. » — GQ
« Je considère David Grand non seulement comme un compagnon d’écriture, mais comme un grand maître. Mount Terminus est un livre sombre, élégant et riche. C’est l’une des plus belles odes à la Californie que j’aie jamais lues. » — Gary Shteyngart
« David Grand est un architecte magicien de la prose, qui crée d’élégants et mystérieux édifices et qui se cache dans la foule ébahie comme s’il n’y était pour rien. Tout, en surface, est lissé, maîtrisé et singulièrement drôle, dissimulant des profondeurs d’un tragique kafkaïen. » — Jonathan Lethem
David Grand, auteur de deux romans avant Mount Terminu s, a grandi à Los Angeles. Il vit à Brooklyn avec sa femme et leurs deux enfants. Mount Terminus a été largement acclamé à sa parution aux États-Unis, où la presse compare son auteur à David Mitchell, Steven Millhauser ou Paul Auster. C’est le premier roman de David Grand à paraître en français ; il a mis onze ans à l’écrire.
Bernard Hœpffner, d’abord restaurateur d’objets d’Extrême-Orient en Angleterre, puis agriculteur aux Canaries, se consacre à la traduction depuis trente ans (Mark Twain, Robert Burton, Thomas Browne, Gilbert Sorrentino, Robert Coover, James Joyce, Martin Amis, Gabriel Josipovici, George Orwell, etc.).