« Avec son rythme soutenu et son intrigue impeccablement maîtrisée, un des plus grands polars littéraires que vous lirez jamais. »
Donald Ray Pollock
East, quinze ans, est chef des guetteurs devant la taule, une maison où l’on vend et consomme de la dope, dans un ghetto de Los Angeles.
On ne saura jamais pourquoi ni comment, car la petite bande n’a rien vu venir, mais un jour les flics débarquent.
La taule est fermée, East doit se racheter.
En allant dans le Wisconsin éliminer un juge, témoin compromettant. Accompagné de son frère Ty, douze ans et complètement fêlé, d’un pseudo-étudiant et d’un gros plutôt futé. Sans armes, avec de faux papiers et quelques dollars en poche.
À bord du monospace bleu pouilleux qui quitte le soleil californien pour le froid des Grands Lacs, l’ambiance est de plus en plus crispée. Et, à l’arrivée, rien ne se passera comme prévu.
Roman noir écrit au cordeau, voyage initiatique qui infléchit les destinées, Dodgers fait penser à The Wire et à Clockers. Mieux : il y a là une tonalité poignante, une poésie tragique, un je-ne-sais-quoi d’électrisant tout à fait uniques.
Bill Beverly a grandi à Kalamazoo (Michigan) et fait ses études à l’Université de Floride. Il enseigne la littérature américaine à la Trinity Washington University et vit dans le Maryland. Dodgers est son premier roman.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Samuel Todd