« Va, mon âme, au-dessus de la foule qui passe,
Ainsi qu’un libre oiseau te baigner dans l’espace. »
L’œuvre de Marceline Desbordes-Valmore occupe une place à part au sein du Romantisme. Nourrie de théâtre et de formes orales, elle est marquée par une inventivité exceptionnelle. Poèmes amoureux ou engagés, romances et élégies, poésies de l’enfance, la variété de son écriture fut saluée par les grands poètes du XIXe et du XXe siècles, depuis Baudelaire, Rimbaud et Verlaine jusqu’à Aragon et Bonnefoy.
Née en 1786 à Douai, Marceline Desbordes-Valmore devient actrice de théâtre avant d’écrire. Malgré une vie difficile, et sans être instruite, elle laisse une œuvre composée de plusieurs volumes de poésies, de romans et contes pour enfants et d’une ample correspondance. Elle meurt en 1859 à Paris.
Choix et préface par Christine Planté