Assignée à résidence depuis les années 1990, persécutée par la junte militaire au pouvoir en Birmanie, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix en 1991, continue de prôner la non-violence. C’est dans les fondements du bouddhisme qu’elle puise son énergie politique : pour elle, la libération du peuple passe par une révolution des esprits.
Moins d’un siècle plus tôt, en 1905, Trotsky justifiait la nécessité d’une insurrection armée
pour lutter contre un État par nature violent. Ainsi s’opposent deux visions de la révolution, deux stratégies pour servir un même but : l’émancipation des peuples.
Des discours qui ont marqué l’histoire,
incarnés par des figures d’exception.