Dans cet Autoportrait d'une psychanalyste, Françoise Dolto répond à un confrère, Alain Manier, quelques semaines avant sa mort. Des premières constatations de la "petite clinicienne de 4 ans", à ses dernières observations, elle examine plus profondément ses relations avec sa famille, parle de l'influence réciproque de Laforgue, Lacan et de la Société psychanalytique de Paris, retrace ses amitiés et son amour pour Boris Dolto, explore les soubassements de sa vocation et de son évolution. L'approche est raisonnée, axée sur un métier qui a occupé sa vie, mais le ton reste le même : une sorte de malice, de simplicité facétieuse qui lui ont toujours épargné l'aridité dogmatique.
Après Enfances, Autoportrait d'une psychanalyste forme le second volet d'une passionnante autobiographie dialoguée.