Dans les sociétés libérales modernes, le social semble comme miné par l’économique. Avec la nouvelle économie mondialisée, le travail risque de devenir une simple marchandise. Entre les besoins de l’économie et le « souci de soi » ou l’identité des individus, l’ajustement est de plus en plus difficile. Le développement considérable des services dans l’économie des pays modernes signe la fin de la symbiose entre l’intégration sociale et une activité économique avant tout productiviste.
Comment en sortir ? Cet ouvrage tente de décrire une autre logique économique. Les auteurs insistent sur les conséquences innombrables de l’entrée dans une société de services, et sur les nouveaux rapports entre travail et l’identité culturelle des individus. Ils estiment qu’il faut parvenir à une organisation sociale qui privilégie moins le point de vue du consommateur individuel. En fin de compte, la question de l’emploi et les problèmes de la citoyenneté dans la démocratie sont liés.