Entre Casanova et nous, il y a deux siècles de malentendu. On le croyait un Don Juan de salon, il est l’ami des femmes et l’un des plus grands écrivains du XVIIIe siècle.
Le Vénitien se jette dans l’existence sans rien vouloir en retour, sinon la plus scandaleuse des récompenses : le plaisir. Pour les femmes, Casanova est un homme disponible. Généreux, il ne connaît la volupté que lorsqu’elle est partagée.
À la fin de son existence, exilé dans un château de Bohême, cet amoureux de la langue française écrit treize heures par jour l’Histoire de ma vie. Pour Casanova, le vrai bonheur est alors dans la mémoire du temps retrouvé.
Lydia Flem célèbre l’insolent héritage de Giacomo Casanova : au-delà du plaisir il y a encore du bonheur.
Lydia Flem
Membre de l’Académie royale de Belgique, Lydia Flem est l’auteur de Comment j’ai vidé la maison de mes parents (2004) et de La Reine Alice (2011). Ses livres sont traduits en quinze langues.