Par un soir d’hiver, Alfred Dillinger, entrepreneur de pompes funèbres, trouve à sa porte un petit cercueil contenant un bébé bien vivant, qu’il adopte et baptise Roberto.
Devenu adulte, Roberto Dillinger se consacre à son tour à ses chers cadavres mais ne tarde pas à trouver le métier d’un ennui… mortel. C’est alors qu’il décide de « tuer la mort » et d’atteindre les sommets de l’extase amoureuse en donnant libre cours à ses penchants les plus extrêmes. A la fois sensuelle et spirituelle, sa quête de l’amour et de l’éternité le conduira jusque sous le soleil des Tropiques, au terme d’un périple baroque, agencé de main de maître.
Daniel Douglas Wissmann fait planer au-dessus de nos têtes un extraordinaire « deus ex machina » et n’y va pas de main morte quand il s’agit d’exciter notre voyeurisme. Pétillant, loufoque, parodique et résolument inclassable, Le Dirigeable de Dillinger est plus ambigu et plus subtil qu’il ne semble. Derrière l’apparence du roman à suspense érotique et cruel se cachent des réflexions sensibles et poétiques sur la précarité de l’existence humaine, le destin et le néant.
Ouvrez ce livre comme un cercueil et écoutez-le grincer : son contenu ne vous laissera pas de marbre !