Dans les rues de L.A. plombées par le soleil, Dan, alcoolique et écrivain, fait le taxi pour se payer sa prochaine cuite. Sur sa banquette arrière défilent les paumés de la Cité des Anges : zoophiles, stars déchues et désaxés de tous bords. La nuit, entre deux fulgurances poétiques et une ligne de coke, il jure de devenir sobre, de se consacrer à l’écriture… et vide sa bouteille de whisky !
Né à Los Angeles en 1944, Dan Fante, fils de l’écrivain John Fante, est auteur de poèmes, de nouvelles, de pièces de théâtre et de romans. Il a connu vingt ans d’alcoolisme au cours desquels ses déboires, assortis de malentendus juridiques, lui valurent de fréquentes arrestations.
« Il y a du Hubert Selby Jr. dans ces saynètes déglinguées, glauques, brutales, à fond dans l'autodérision. Il y a aussi une touche très autobiographique… à la John Fante. Bon sang ne saurait mentir ! »
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Traduit de l’anglais (États-Unis) par Léon Mercadet