Prince des faussaires, Gaspard Winckler se voue depuis des mois à réaliser un faux Condottière, le célèbre tableau peint par Antonello de Messine en 1475, quand il assassine son commanditaire, Anatole Madera. Roman de jeunesse retrouvé « dans une vieille malle », Le Condottière donne du sens à l’interrogation qui parcourt toute l’œuvre de Perec : comment, en se débattant avec le faux, parvenir à la conquête du vrai ?
Georges Perec (1936-1982) a obtenu en 1965 le prix Renaudot pour son premier roman Les Choses, et le prix Médicis, en 1978, pour La Vie mode d'emploi. Le Condottière, dont Perec a dit qu’il est « le premier roman abouti » qu’il parvint à écrire, a été publié dans « La Librairie du XXIe siècle », en 2012, plus d’un demi-siècle après sa rédaction (1957-1960), trente ans après la mort de son auteur.
« Un vrai-faux polar existentiel et ludique, édité pour la première fois, qui révèle déjà certaines obsessions du futur auteur des Choses. »
L’Express
Préface de Claude Burgelin