La société allemande sous le IIIe Reich
Le flot des publications sur l’Allemagne nazie ne tarit pas. Après les interrogations sur le « pourquoi ? », qui n’ont pas encore toutes reçu de réponse, sont venues les analyses du « comment ? » : comment chacun exerçait-il son métier, préservant ou non sa dignité dans un cadre de plus en plus violent ? Comment, entre les deux extrêmes du fanatisme et de la résistance, la majorité réagissait-elle aux intrusions du pouvoir ?
Enthousiasmes à éclipses, abstentions boudeuses, complicités affichées ou honteuses : après de longues années de réquisitoires et de plaidoyers, la recherche historique permet de définir divers types de comportements des individus et des groupes sociaux.
Pierre Ayçoberry fait ici la synthèse attendue des apports renouvelés de l’historiographie consacrée à la société sous le IIIe Reich.
Pierre Ayçoberry (1925-2012)
Considéré comme l’un des meilleurs historiens français de l’Allemagne, il a notamment publié La Question nazie (Seuil, 1979).