Des shelt polonais d’avant-guerre au Londres des années 1940 sous le Blitz, Esther Kreitman dépeint avec une tendre ironie le quotidien de juifs polonais. Voici un monde aujourd’hui disparu, où l’on croise la coquette Madame Tsesho au sac chargé des fortunes léguées par feu ses trois maris, ou l’intrépide Bella, dont le destin est suspendu à de mystérieuses horloges…
Née en 1891 en Pologne, où elle passa toute sa jeunesse, Esther Kreitman est la sœur du célèbre écrivain Isaac Bashevis Singer. Elle suivit son mari à Berlin, à Anvers puis à Londres où elle s’établit au début de la Première Guerre mondiale. Elle y mourut en 1954.
« Portées par une écriture sans artifices, où les phrases, lancées comme de petits couteaux, s’attaquent aux traditions, ces histoires redonnent corps à ce monde disparu. Vu, pour une fois, par un œil féminin. »
Télérama
Traduit du yiddish par Gilles Rozier
Préface de Paule-Henriette Levy